Résumé :
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J'ai toujours aimé Cendrars, son cosmopolitisme, sa puissance sans falbalas, son Transsibérien et ses Sept Oncles, sa trogne de nègre suisse dont il serait difficile, même à un artiste des Postes, d'effacer l'éternel clope au bec. Ce recueil d'impressions de voyage lui est un modeste hommage, le « galurin gris » dont il se coiffe est celui que Blaise évoque dans un poème du Coeur du Monde consacré à sa malle de cabine. On y « tourne dans la cage des méridiens comme l'écureuil dans la sienne », passant sans transition ni dessein préconçu du détroit de Magellan à la mer Rouge, de la Gironde à Saigon, d'une tombe égyptienne aux ruines de Kaboul, de l'archipel des Açores à La Havane...
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