Résumé :
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"J'aimais donner du plaisir aux hommes, j'aimais plus encore les consoler, dit-elle, avec un air de sortir d'un songe. Des savants m'enseignaient." Dans ce récit d'une troublante intensité, Mandiargues met en scène un théâtre érotique peu commun et d'une rare volupté. Jeux de chair en miroir tels des matriochkas, les personnages se confondent, se dédoublent : Mériem, surgie toute nue du fleuve Seine, donne-t-elle ou est-elle la réplique de la comédienne Miriam qui hante la première partie du récit ? Décors fascinants jusqu'à l'obsession, l'univers de Mandiargues se retrouve tout entier dans ce texte où l'érotisme côtoie le fantastique. On y retrouve des tonalités surréalistes, ce qui n'est pas étonnant puisque l'auteur a fréquenté l'écrivain André Breton et le peintre Léonor Fini.
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