Résumé :
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Les Rosiers du Silence s’ouvre par une scène d’anthologie : l’évaporation d’une ville minière dans le désert australien (ou plutôt son enlèvement littéral par une horde de semi-remorques) jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Enfin, presque plus rien : l’église, bâtie en dur, n’est pas détruite tandis qu’un misérable préfabriqué semble encore défier l’inéluctable. Car le terrain sur lequel est construite Hannah (c’est le nom de la ville) appartient à BBK, un consortium minier qui après avoir épuisé les ressources du sol, se voit obligé de rendre la terre au aborigènes s’il veut obtenir de nouveaux contrats. Dans le préfabriqué, une vieille femme, Belle, s’entête. Elle ne veut pas partir et continue à soigner ses rosiers où elle a enfoui les cendres de son mari et de sa fille. BBK va tout faire pour lui faire quitter les lieux, à commencer par solliciter l’intervention de son fils, un riche agent immobilier revenu de tout…
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