Résumé :
|
Qu’une usine est partout et aujourd’hui toujours comme d’entrer dans une maison d’enfance. Roulement au fond des bruits, l’odeur reconnaissable d’huile chaude, sous les doigts le nylon épais des portes et la lenteur certaine du temps, certitude qu’on est là pour tenir jusqu’au terme du compte.
Qu’on marche dans des rues de ciment sous verrière, qu’on surplombe les aires de chargement et qu’on longe des magasins grillagés où des chariots automatiques viennent chercher au bon endroit les caisses de pièces en sous-traitance. Les petits abris vitrés des contrôles avec la lumière jaune des lampes et plus loin ceux qui finissent la pause, la pointeuse à l’entrée et les affiches de sécurité.
|