Résumé :
|
« La rue d’al-Nahhasin n’était pas une rue calme… La harangue des camelots, le marchandage des clients, les invocations des illuminés de passage, les plaisanteries des chalands s’y fondaient en un concert de voix pointues… Les questions les plus privées en pénétraient les moindres recoins, s’élevaient jusqu’à ses minarets… Pourtant, une clameur soudaine s’éleva, d’abord lointaine, comme le mugissement des vagues, elle commença à s’enfler, s’amplifier, jusqu’à ressembler à la plainte sibilante du vent… Elle semblait étrange, insolite, même dans cette rue criante… »
|